Ma vie fut dès la petite enfance baignée de spiritualité et le théatre de nombreux éléments  riches en apprentissages.

A trois ans je perdis mon père et commenca alors une série d 'évènements qui me plongèrent dans des univers auxquels je ne me suis jamais sentie appartenir.

Mes origines occidentales et orientales et les differents milieux où j 'ai grandi m'ont permis d'acquerir une capacité d 'adaptation naturelle, et de developper une curiosité et un  goût de l'observation pour les êtres et les situations que je rencontrais.

 

Je fus trés jeune  attirée par la recherche médicale mais consciente de l'imbrication du corps et de l'esprit, je choisis de me tourner vers des études de psychologie, plus précisemment la psychologie infantile et les sciences de l'éducation.

Par la suite je rencontrais une pédiatre homéopathe à laquelle je confiais mes enfants et son approche du soin par le terrain me passionna et

m'ouvrit à d'autres médecines parallèles. J'étudiais la reflexologie,  les effets des élixirs de fleurs de Bach et la graphologie.

Professionnellement j'exercais en faisant un mixte de mes connaissances.

 

Mes passions me portèrent vers les arts . Je m'exerçais à la peinture mais c'était surtout les peintres et leurs recherches personnelles que j 'aimais découvrir.

Plus tard, je m'exerçais au modelage de la terre et je me découvris un don narurel pour cette matière.

Curieuse de m'explorer en toutes choses, je créais aussi des lignes de vêtements, dont une spécialement pensée pour l'enfant de la naissance a trois ans.

Mon interêt prononcé pour les créations faites de mains d'homme m'entrainèrent aussi dans la réalisation  d'une ligne d'objets et de petits meubles de techniques artisanales marocaines.

 

La lecture et l'écriture furent installées dans  ma vie dès la prime enfance par les échanges épistolaires quotidiens de mes parents qui n'étaient réunis que les fins de semaines et s'écrivaient tous les jours .

Mon père était un homme de lettres et portait toujours un livre avec lui. J'étais consciente que sa disparition allait se produire quelques mois auparavant.

C'est à travers ces lettres dont ma mère m'indiqua leur cachette peu avant sa mort que je sus qui il était .

 

Pour mieux saisir ma personnalité , j' ai choisi de vous exposer mes premiers jours sur terre .

Je suis née en 1956, la nuit de Noël, dans un petit village en bordure de l'océan Atlantique.
Ma naissance fut avancée d'environ trois semaines sur la date prévue à cause d'une chute  que fit ma mère dans la salle d'eau.
Cette naissance prématurée me valut de passer mes premiers jours dans une valise posée sur deux chaises près du poêle. Ma mère n'avait pas terminé de confectionner  la garniture du moïse qu'elle me destinait.
Le jour ou le berceau fut terminé, on m'installa à l'étage dans la chambre parentale.
La  même nuit une tempête importante  s'était levée.
Le lendemain matin ma famille découvrit que l'eau avait envahi le rez de chaussée sur une hauteur suffisante pour faire flotter les meubles légers .
Ce déménagement bien orchestré,  m'avait sauvé de la noyade.

Je suis arrivée dans cette incarnation avec une particularité au regard de ma génération. Aujourd hui, ce n 'est plus si exceptionnel.

Je me souvenais parfaitement avoir fait un voyage dans un univers bleu électrique qui m' avait transportée  jusqu' à ce corps.
Un certain temps après ma naissance, quelques heures ou jours , je ne saurais évaluer ce laps de temps, j'étais tout à fait consciente de moi, de qui Je Suis et que je venais d'arriver dans un  environnement inconnu.
Je pus communiquer avec les êtres spirituels qui étaient auprès de moi.
Quand à moi, j'étais très heureuse  qu'ils soient là ,en lien conscient.
Je m'étais un peu inquiétée durant mon voyage de la séparation et de cette nouvelle vie dont j'avais l'intuition qu'elle allait m'occasionner des difficultés et des risques personnels.

Je pouvais communiquer avec eux en toute clarté.
Je n'avais aucun souvenir de mes experiences incarnées précédentes.
J'avais conscience qu'il y aurait une durée de temps à ma présence ici , mais sans pouvoir me représenter sa longueur. Je savais qu' elle me tiendrait éloignée de ma Famille Céleste et de mon Bien-aime .
J étais consciente d'être arrivée  dans la "boîte" . C est ainsi qu'on appelait la terre depuis mon endroit de départ (à cause de sa mise en quarantaine).
Mais je n'avais aucun  repère m' indiquant  à quoi ressemblait cette boîte, ni ce qu' elle contenait.
Je fus laissée seule à différentes reprises par mes accompagnateurs qui coupaient les circuits à intervalles réguliers. Puis  ils reconnectaient  et je les "ressentais"  à nouveau. Je passais mon temps à  les attendre .
Ils me dirent:  "Bon ! Fais comme si on était pas là! Tu n as pas de filtre , on essaie de voir comment  couper tes circuits!"
C était tellement sécurisant qu'ils soient là  que c'était juste la dernière chose dont j'avais envie !
Et j'espérais bien que ça n'arriverait pas.

Peu a peu ma vision  extérieure se précisa et je pus observer l'espace autour de moi.
Comme j'avais une vue complète du plafond et des angles, je pus évaluer la grandeur de la pièce. Ça me parut extrêmement petit et dépourvu de vie.
Je demandais à mes guides , si c était "ça" la boîte parce que je ne l'avais pas imaginer si petite. Je commençais à craindre de m'y ennuyer.
Mes guides me  rassurèrent en me disant que  c'était beaucoup plus grand, mais qu'ils ne pouvaient rien me dire de plus , qu'il fallait que je découvre tout par moi-même, que j' allais grandir et que j' allais découvrir plein de choses.
Je les boudais un peu car ils ne répondaient pas à mes questions.
De  plus, je me sentais totalement immobilisée dans ce petit corps qui me paraissait être lui-même comme une camisole.
Très vite, Je me sentis mal à l'aise car je sus que ma mère voulait un garçon. Elle semblait déçue. Je pouvais comprendre les pensées de mes parents à partir  de leurs vibrations mais je ne pouvais leur répondre car ils ne sentaient pas ce langage.
Ressentant que je n'étais pas accueillie comme un bonheur, je demandais à mes guides si j'étais bien "tombée" dans la bonne famille.
Ils me rassurérent : "ne t'inquiète pas, ça ne durera pas , ça n'a rien avec voir avec toi. , Ta mére est un être d'amour" .
Mon père  était  plus heureux.
Je ne me sentais pas un "bébé" et je ne pleurais pas, ni ne manifestais trop d'exigences. Je me faisais discrète parce que je ne voulais pas peser sur cette maman qui ne me désirait pas ....

 

A neuf mois , elle me reconnut officiellement. Elle était prête à me mettre au monde.

 

 

D.H